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Michaël Latz, Politiquement différent - Var
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7 juin 2007

La Présidence de la Commission des Finances à l'opposition (droite ou gauche...)

Asesembl_e_nationaletPlusieurs articles de presse ont laissé entendre que la majorité présidentielle n'est plus guère enthousiaste à l'idée de confier la Présidence de la Commission des Finances à l'opposition. C'était pourtant ce qu'a formellement proposé Nicolas Sarkozy durant sa campagne. Je trouve pour ma part que c'est une très bonne idée. Je crois que cette initiative est importante pour disposer d'un système permanent dédié au contrôle du Parlement sur l'exécutif.

Car c'est bien un des rôles phares du Parlement. Il est donc logique que pour garantir l'efficacité du contrôle parlementaire, les commissions des finances constituent en leur sein un comité permanent dédié au contrôle. Et ce comité, réunissant des membres de l'ensemble des groupes politiques, gagnerait en efficacité, sérénité, et surtout crédibilité s'il était présidé par un membre de l'opposition. Comme c'est d'ailleurs le cas dans nombre de démocraties, à l'exemple du Public Accounts Committee britannique.

Cette initiatie n'empêche en rien le débat entre une majorité et une opposition. Elles continueront à s'affronter démocratiquement sur les choix budgétaires lors de la Loi de Finances. En revanche, je crois dans le cadre de la rénovation de notre fonctionnement démocratique que majorité et opposition gagneront à se rassembler dans la mission de contrôle qui, pour l'équilibre des pouvoirs, requiert que le Parlement s'unisse fasse à l'exécutif.

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Commentaires
J
ne vous inquiétez pas monsieur latz. Sarko tiendra ses promesses (peut-être d'ailleurs parfois pour le meilleur et pour le pire...).<br /> Il a en effet affirmé que l'engagement de confier la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée nationale à un membre de l'opposition "sera tenu dès le lendemain des élections législatives", dans un entretien publié mercredi sur le site du Figaro.<br /> <br /> "Si la majorité ne s'ouvre pas, elle se condamne. Le président de la République ne peut être l'homme d'un parti ou d'un clan. Cet engagement sera donc tenu dès le lendemain des élections législatives", poursuit-il, dans cette interview qui est diffusée jeudi dans l'édition papier du journal.
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