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Michaël Latz, Politiquement différent - Var
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7 décembre 2006

Le 100ème créateur de la Provence Verte, le 5 déc. à Brigonles

Le 5 décembre dernier, nous avons fêté au Château de Marguillière (Brignoles) la 100ème création d'entreprise du projet DEFIE (DEvelopper et Favoriser les Initiatives Entrepreunariales) ; avec l'estimation de plus de 130 emplois créés. Nous avons fait le constat que la Provence Verte était un territoire dynamique en termes de création d'entreprise : plus de 600 nouvelles se créent chaque année, auxquels s'ajoutent 100 reprises. Mais la difficulté consiste à pérenniser ces entreprises nouvellement créées. Pour DEFIE, au-delà des axes stratégiques qui structurent sa stratégie mise en oeuvre, nous avons clairement fait le choix de l'opérationnel et du concret ; avec : 
•    Un réseau de partenaires pour aider les créateurs/repreneurs et faciliter leurs démarches
•    Une équipe de conseillers experts
•    Un accompagnement individualisé et personnalisé
•    Un service ouvert à toute personne dont le projet est localisé en Provence Verte
•    4 permanences hebdomadaires : Brignoles, Saint-Maximin, Barjols, Forcalqueiret
Le 5 décembre, Alfred Gautier, Président de la Provence Verte, a donc ouvert cette "cérémonie" en rappelant le contexte de création de DEFIE. J'ai ensuite présenté les résultats de DEFIE, les partenaires indispensables à  DEFIE et les nouvelles actions mises en œuvre. M. Breban a terminé cet événement en présentant Madame FROMION, en tant que 100° créatrice. En conclusion, Madame la Sous-Préfète a salué cette initiative et sa réussite avec des objectifs atteints.
Pour prendre rapidement connaissance de cet événement, je vous invite à écouter le récent reportage de Radio Verdon (5 décembre 2006) avec l'interview de Fabrice Hérault qui suit ce projet au sein de la Provence Verte.


Radio_Verdon_4_dec_2006
envoyé par latz2007

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Commentaires
J
Il y a quelques anneées le Var était un terre de gauche où la classe ouvrière était très représentée dans les sectEUrs industriels ( les mines de bauxite, les chantiers navals ) d'autres exemples pourraient être cités. Dans les entreprise privées ou publiques les salariés en passant par l'éxécution, les maitrise et les cadres étaient fortement syndiqués. Aujourdh'ui la réalité est différente même s'il faut rester optimiste et croire à l'avenir. Le contrat unique présenté par Sarkozy est dangereux, c'est un pas de plus vers la précarisation envahissante. Alors au premier tour je voterai pour une gauche courageuse franchement anti libérale et se battant sur des positions de classe. J'ai lu vos propositions avec intérêt et je les soutiendrai au deuxième tour si vous êtes présent. Lors du premier mon choix se portera sur la candidate soutenu par le PCF qui doit vivre et c'est essentiel pour des milliers de travailleurs et de petites gens en particulier.<br /> Combien d'avancées et d'acquis sociaux mis à mal aujourd'hui par le libéralisme ont été obtenus dans des moments où les communistes étaient fortement représentés à l'Assemblée nationale et où les salariés jusqu'à lingénieur étaient fortement syndiqués dans les entreprises.<br /> Pour les présidenteilles j'ai soutenu Ségolène Royal au deuxième tour bien que j'appréciais son programme un peu vide en matière de rupture avec le libéralisme. J'ai pendant longtemps assumé des fonctions syndicales dans une entreprise internationale (les câbles sous-marins à la Seyne sur mer) et je regrette ne pas avoir obtenu le soutien de Mr Vauzelle que j'avais contacté dans les cadre de mes mandats pendant la bataille que nous menions contre la filialisation de FT Marine et du PSE qui s'est traduit par l'abandon des emplois de marins français. C'était dans les années 2000 et 2001.<br /> Auourd'hui le combat continue sur d'autres fronts et si nous voulons reconquérir des parts de ce que avons perdu dans le domaine social, de la santé, de l'emploi, des retraites, du pouvoir d'achat etc... il faut nous doter de partis de gauche calirement ancrés à gauche pour redonner de l'espoir, du rêve même à des millions de salariés qui ont été complètement désabusés et floués.<br /> Bien cordialement à vous.
M
Cher Fabrice,<br /> je prépare une réponse et compte bien la mettre très prochainement sur mon blog. Je vous tiens au courant. Bien à vous. Michaël Latz
F
Dans la situation actuelle dans laquelle se trouve le secteur économique de l'agriculture, ne pensez vous pas qu'une grande part des lignes budgétaires allouées à la PAC doivent être réformées ?<br /> Est il judicieux de réaffecter ces crédits à d'autres politiques européennes : recherches, infrastructures de transport (fret ferroviare), protection paysages,création d'entreprise en milieu ruaral, l'agriculture bio et de qualité...?<br /> Si oui quelles doivent être les conditions du changements et les actions à mettre en place ?
M
Je pense qu'une expérience de terrain est toujours un plus. On reproche trop souvent aux élus d'être déconnectés des réalités du territoire. Or pour le connaître, il faut le visiter, écouter ses habitants, le comprendre mais aussi, et c'est par là je crois que ce forme ses convictions, agir dessus. Une fois qu'on l'a "analysé", reste à prendre les décisions. C'est la partie la plus difficile, mais la plus importante. Car on part d'une vision pour ensuite revenir vers les habitants, les convaincre de la pertinence de la "vision" et œuvrer à faire en sorte qu'elle se concrétise. Concernant le deuxième point de votre remarque, je partage votre point de vue d'un besoin de plus démocratie locale : avec donc plus d'indépendance donnée aux collectivités. Pour que cela fonctionne, je vois deux conditions importantes : la première qu'on mette de l'ordre dans les compétences de chaque échelon politique (département, région, commune, pays, etc...), la tendance est que "tout le monde veut faire un peu tout". Les priorités ne sont plus claires et l'on disperse le peu de moyens publics dont nous disposons pour agir. La deuxième condition, c'est une plus grande indépendance financière des collectivités. Elles sont aujourd'hui beaucoup trop dépendantes des dotations diverses et variées de l'Etat pour avoir une véritable responsabilité devant leurs administrés. Je crois qu'une bonne gestion, au niveau national comme au niveau local, passe par une responsabilité plus grande des élus et par un véritable contre-pouvoir. Sur ce dernière point, je compte bien faire un "billet d'humeur" prochainement sur le CG du Var. J'espère avoir apporté qq éléments de répondre à vos questions. Michaël Latz
D
Pensez-vous pouvoir faire fructifier cette connaissance du territoire demain à l'Assemblée Nationale ? Est-ce le même type de fonction ? Comment la valoriser ? Autant de questions qui me viennent à l'esprit à l'écoute de l'émission de radio. Le sentiment que j'ai, à vous de me dire si vous le partagez, c'est que les collectivités gagneront encore en efficacité lorsqu'elles auront "les moyens de leurs ambitions". En d'autres termes, une décentralisation plus aboutie.
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